lundi 5 décembre 2011

Compte-rendu de la rencontre du 26 novembre 2011

Ce fut une rencontre en petit comité et tout le monde faisait triste mine en ce début d'après-midi. Mais une fois les ukulélés en main, l'ambiance est revenue. On peut dire que Rosalie y est pour beaucoup. Cette chanson venue de Tahiti a inspiré Vincent accompagné de deux charmantes filles des îles...



Le ton était donné, et c'est vers la Jamaïque que le petit groupe a voulu s'envoler, avec bien sûr Bob Marley et pour l'occasion sa chanson Jammin'.


Saluons au passage l'arrivée d'un nouveau Dominique avec son ukulélé Fender, magnifique.

Mais il n'y a pas de musique des îles sans un détour vers Hawaï ! et c'est On the beach at Waïkiki qui a été repris avec Dav au Gibson UB1 et Katy au kazoo.

Le groupe s'est senti tellement bien à Hawaï que c'est Avec son ukulélé de Jack Pills qu'ils sont restés !

ou bien si vous préférez avec La fille des îles qui est la version polynésienne.
Vous pouvez écouter de nombreuses reprises de cette chanson en ce moment sur la radio de ukulele.fr : http://www.ukulele.fr/dc/index.php/radio


Il fallait bien revenir en France, et c'est avec l'inévitable et peut-être aussi l'inimitable Belle Ile en Mer, puisque nous n'avons pas d'enregistrement, que le petit groupe a achevé, le mot semble bien choisi, son périple dans les îles.


A noter qu'il n'y aura pas de rencontre en Décembre mais en Janvier.
Aloha

vendredi 11 novembre 2011

Rencontre du 26 novembre 2011

Ce mois ci nous faisons la quatrième de couverture de Pluck Mag, pour la prochaine session du B.O.U.C. qui aura lieu le 26 novembre au Bar les Régates, place des Gras.

Au programme, Musique des iles!

Mais pas que les iles du Pacifique, nous tournerons aussi autour de la planète pour reprendre des morceaux d'Irlande, d'Angleterre, d'Australie, ou pourquoi pas de Corse...



lundi 17 octobre 2011

Compte-rendu de la rencontre du 15 octobre 2011

Après des vacances bien méritées et un apéro musique des plus poétique, le B.O.U.C. a fait sa rentrée le 15 Octobre 2011 au bar Les Régates, 3 place des Gras, à Clermont-Ferrand.
C'est en effet avec regrets que nous avions appris la fermeture de notre lieu de rencontres habituel et original, et nous étions donc parti en quête d'un nouvel hôte.
Nouvel endroit donc, et nouvelles têtes ! C'est avec grand plaisir que nous avons reçu un invité de marque, le prestigieux Vendredi XIII.
En voici la preuve :
Vendredi s'est comporté à merveille pendant toute la rencontre. Il est reparti dans une contrée voisine, en pays lyonnais.


Le thème de cette rencontre était libre, l'idée étant de se retrouver, jouer quelques morceaux déjà vus et en essayer de nouveaux.
Panita nous a ainsi proposé l'Opportuniste interprété par Vincent.

Puis se fut un retour dans les années 30 avec l'inimitable banjolélé Gibson UB1 mêlé au kazoo sur Je ne veux pas travailler.

Les années folles ont laissé place aux années 2000, avec Uku 1 de Captain Kiddéjà présenté lors d'une rencontre vichyssoise en Juillet dernier (voir Petite session entre amis pour les versions originales).

Et c'est tout naturellement que Misirlou est revenu, comme un refrain entêtant mais tellement énergisant pour les petits joueurs que nous sommes !

Enhardis par cette prestation, il n'en fallait pas plus aux Bouquetins pour tenter l'enregistrement de Smell like teen spirit, et avec le chant !!! C'est chose faite.


Vous aurez remarqué qu'un autre petit instrument appelé couramment "contrebasse" était également présent pour nous accompagner.
Nous le remercions encore pour ses notes enjouées qui ont agrémenté les différents morceaux.

jeudi 1 septembre 2011

Compte-rendu de l'apéro musique de Blesle

La perspective de se produire devant un public tenait beaucoup du saut dans l'inconnu. Nous n'avions aucune idée de la disposition du public et de son attente ne sachant rien de ce festival et de son ambiance. Nous en savions encore moins sur le niveau de notre prestation puisque c'était la première fois. Pourtant en plein milieu de l'été, le week-end du quinze août tout le monde est décontracté et, espérons, pas trop regardant sur nos approximations musicales. Et puis l'affiche «Festival d'apéro-concert» ... cela semblait un environnement scénique pas trop effarouchant...

Ce qui frappe de prime abord à Blesle c'est la beauté du site et le soin porté à mettre en valeur son patrimoine sans ostentation et toujours avec un goût très sûr. La présence constante de l'histoire auvergnate préservée et sublimée émane de ce joyau lové dans la vallée de l'Allagnon. Fin de la digression poétique, mais il faut bien rendre hommage au site sinon nous trahirions l'ambiance qui en résultait.



L'épicentre du festival se trouve à l'ancien collège, c'est dans la cour de celui-ci, un ancien convent de sœurs, que la scène principale se trouve pour la partie diurne. Il y a évidemment la buvette et la cantine pour les bénévoles et les artistes. Cette année le festival fête ses dix ans d'existence, il faut avouer qu'on se doutait qu'il ne faisait pas ses premières armes contrairement à nous, tant l'organisation était optimale, pas trop insistante mais chaque chose à sa place et au bon moment. Tout est bien rôdé, pour preuve les bénévoles qui se reconduisent d'année en année ont leur gobelet en poterie avec leur nom émaillé dessus, cadeau d'un potier du coin. Et je ne vous parle pas de l'efficacité des cantinières qui essuient le coup de feu en cuisine comme on écrase une mite alimentaire. Nous sommes pris en main par un bénévole, Martin qui n'est jamais très loin quand on a besoin de lui et qui semble prendre sa tâche sans trop de précipitation sans perdre son efficacité (je n'ai pas pensé à lui demander son secret). On nous donne nos passes et nos tickets repas et dans pas longtemps, les directives pour l'hébergement. Julien (Dieu) de loin le plus expansif, est tout fier de son passe «groupe» ou «artiste», je ne me souviens plus, y inscrit son nom de scène et nous nous y appliquons. Et ça fait quand même un petit quelque chose d'être un rouage de la fête.



Mais déjà l'heure de la première prestation s'avance, Martin nous mène à la petite terrasse en bois d’œuvre qui surplombe un ru. C'est drôle on dirait un petit oratoire ou un coucou suisse géant dont nous sommes les automates ou mieux une crèche. Nous sommes tout seuls pour l'instant et nous nous disons intérieurement que ça nous donne un peu de temps pour nous chauffer et déclencher quelques réflexes, comme les vrais groupes qui font la balance, genre. Mais sitôt que nous nous retournons ou que nous levons les yeux de nos partitions, une poignée de quidams est là. Sur notre perchoir il n'y a pas d'issue possible, nous sommes coincés il va falloir y aller. Ce qui a suivi a été très éprouvant, plusieurs paniques, des plongées en vrille bien baignées de sueur froide, une ou deux fins en queue de poisson et la désagréable sensation d'avoir de la mie de pain plein la bouche. Mais bon, le public a été bon enfant, il a été plus que magnanime.


Bien farauds nous nous sommes rapatriés vers l'ancien collège pour déglutir quelques bières avec nos tickets boisson ; la collection d'ukulélés nous attend sagement avec pour chacun les bristols calligraphiés les présentant. Nous nous refaisons un petit amour propre en initiant en douce de charmantes gamines qui ne démontrent aucune appréhension ou retenue vis à vis de l'instrument que ça en est touchant. Les parents ne semblent pas étonnés par leur précocité, elles ont dû être entourées très tôt par la musique, c'est facile à remarquer.
Au fil de ces échanges notre moral remonte et notre confiance aussi.

L'après-midi est déjà bien avancée que l'heure de l'apéro s'approche, et comme il s'agit de festival d'apéro-concerts, ce sera bientôt le coup de bourre ; nous regagnons donc notre perchoir pour la deuxième représentation. Ce coup-là nous sommes un peu plus en place, et au lieu de nous coincer sous l'appentis, nous décidons de jouer adossés au muret qui donne sur la rue. Comme plus tôt dans l'après-midi nous commençons par répéter un peu et puis la venue du public nous invite à entamer le set. Bien plus sereinement les morceaux se déroulent et s'enchaînent plutôt bien mis à part quelques sorties qui se font en queue de poisson ou sur la tête ça dépend de ses choix de conduite. Quoiqu'il en soit le public est complice et on croit reconnaître certaines personnes qui ont assisté à la première prestation. Ils ne nous en tiennent pas rigueur, mais le petit instrument y est aussi pour quelque chose.

Un petit extrait de notre prestation:

Le Bouc (concert de poche) par Ph-G43

En tout cas la durée du mini-concert est dépassée sans qu'on s'en rende compte, l'apéro mobile vient distraire le monde afin d'étancher la soif, nous le suivons pour rentrer au poste de commandement. Nous avons toute la soirée pour nous, nous retrouvons l'exposition d'ukulélés et le reste de la troupe qui en a assuré la tenue. En passant nous repérons la salle d'exposition qui nous servira à accueillir l'initiation du lendemain. La salle est voûtée, remarquablement fraîche et d'une sonorité flatteuse.

Le contrat réalisé pour la journée nous pouvons en profiter pour comparer les productions de bières locales et nous prélasser au bord du ruisseau dont le cascadi vibre à l'unisson de nos ukés.
Avant de nous rendre au gîte nous prenons le temps de profiter de la soirée à une des multiples terrasse qui dans l'après-midi accueillait les groupes.

Le déjeuner du matin est déjà fourni par l'organisation, il y en a pour toute la troupe, nous pouvons y compter, la nuit est bien entamée quand nous nous couchons sans se faire prier.
Le lendemain la petite famille est d'entrain pour s'étaler au soleil et savourer ces moments voluptueux tandis que nous partageons le déjeuner (le petit déjeuner, c'est dans les publicité qu'ils disent comme ça). C'est sur que nous nous sommes rencontrés avec plaisir et impatience pour préparer et répéter notre répertoire mais c'est finalement autour de la table près de cette ancienne nationale déserte que nous prenons conscience que spontanément nous faisons une équipe et que notre petite communauté fonctionne pas si mal. Le petit instrument doit avoir quelque chose de magique...

Déjà midi, il va falloir y retourner, mais d'abord prenons l'apéro. Dans le réfectoire il y a comme toujours une ambiance de folie. Vers deux heures de l'après midi, l'initiation commence et déjà l'auditoire se presse. L'attention se fait et David commence son initiation avec le calme et la pédagogie qui le caractérise. Le reste de la troupe est à disposition pour conseiller, illustrer et supporter les apprenants qui s'enthousiasment.


Nous avons par la suite rendez vous à "La Bougnate" pour jouer nos derniers morceaux et boire nos derniers verres. C'est la dernière ligne droite avant la fin du week end. Il est l'heure pour Dominique de prendre congé de nous et nous, nous promettons de nous retrouver très bientôt. C'est en petit comité que nous nous attablons à la terrasse de l’Hôtel restaurant et que nous empoignons nos petits bouts de bois pour entamer quelques morceaux. Le week end fut riche en événements et il est bientôt temps pour les uns et les autres de regagner leurs pénates.

Compte-Rendu rédigé par Dominique

mardi 9 août 2011

Le BOUC prend l'apéro les 12 et 13 Août à Blesle

Le BOUC prendra l'apéro à Blesle, en Haute-Loire, le 12, 13 et 14 Août 2011.

Au programme :
- Vendredi 12 août :
15h30 - 15h45 concert de poche.
18h30 - 18h45 concert de poche 2 le retour.
enchainé avec l'apéro d'inauguration et l'expo de ukulélés dans le collège.

- Samedi 13 août :
14h30 - 15h30 Séance d'initiation à l'ukulélé
assurée par maître Dav et Wooz en super animateur
15h30 - session, le B.O.U.C. chez la bougnate.

- Dimanche 14 août :
le BOUC essaiera de se déplacer incognito parmi les festivaliers

Pour plus d'infos sur le festival, rendez-vous sur :
http://aperos-musique-blesle.com/

samedi 16 juillet 2011

Petite session entre amis du 9 juillet 2011

En ce mois de Juillet, le BOUC s'est délocalisé à Vichy pour une petite session entre amis.

Une petite révision des morceaux appris jusqu'alors ?
Absolument pas : du nouveau, du beau, du show !

Tout d'abord avec Uku 1 de Captain Kid.

Paroles aimablement transmises par Sébastien Sigault et tab préparée par Dav :



Puis avec un bon vieux rock "Born to be wild" de Steppenwolf, préparé par Dav.

La vidéo youtube pour vous donner un avant goût de vacances !


Un peu de repos et la prochaine rencontre aura lieu en Août en Haute-Loire, à Blesle pour un Apéro musique des plus alléchant !

lundi 2 mai 2011

Compte-rendu de la rencontre du 30 avril 2011


L'ambiance était donc Western lors de la rencontre du mois d'Avril.
Pour l'occasion Wooz s'était pourvu d'un nouvel instrument : un ukulélé à résonateur Recording King.

Dans un autre registre, nous avons pu découvrir le nouveau ukulélé de Dav : le Wild Wood modèle K, inspiré des antiques Nunes et autres Kumalae c'est à dire tout en Koa et sans touche...
et le non moins célèbre Kiwaya KTS-4 acquis par Katyuke.




















Après découvertes de ces merveilles, les festivités ont pu commencer.
Tout d'abord avec un morceau très simple mais non dénué de charme :
My rifle, pony and me.
Parmi les instruments utilisés vous reconnaitrez le banjolélé Gibson UB1 qui apporte cette petite touche Country !

Dans l'enthousiasme, le groupe s'est alors porté sur Rawhide.

Il ne restait plus que le célèbre Apache pour clôturer l'après-midi.
La transcription de Dav fut très utile et appréciée, malheureusement vous ne pourrez entendre la prestation du groupe, bien trop attaché aux performances réalisées sur les précédents morceaux, aucun enregistrement n'a finalement été capté.

Le mois de Mai arrivant à grands pas, il a été décidé de se réunir la prochaine fois en plein air.

jeudi 7 avril 2011

Rencontre du 30 avril 2011

Ambiance Western ce mois ci au Débilum :
Nous essaierons de jouer Apache, Rawhide, My rifle, my pony and me et d'autres classiques à définir.

My rifle, my pony and me :
Pour les paroles et les accords, c'est ici.

Rawhide :
  • YouTube, version The Blues Brothers

  • YouTube, version originale


Apache des Shadows :

Avec une tab, préparée par Dav.

lundi 4 avril 2011

Minnie the Moocher

Minnie The Moocher est une des chansons qui est régulièrement interprétée lors des rencontres du BOUC.
Ce morceau a été composé à l'origine par Cab Calloway en 1931.
Cette chanson est universellement connue pour l'utilisation du scat et pour le jeu de répétition avec le public (mécanismes que l'auteur va d'ailleurs réutiliser pour son titre Hi De Ho Man).

Le morceau original a été composé pour un dessin animé éponyme de Betty Boop paru en 1932 (la musique commence effectivement à 4m20) :

 

Au début de cette séquence, on voit Cab Calloway danser sur la musique de son orchestre.

Ce morceau est aussi connu grâce au film The Blues Brother dans lequel Cab Calloway interprète sa chanson à l'intérieur du film :


Pour finir, voici les accords de ce morceau : ici

Et une dernière version pour la fin :

 

Pour plus d'informations sur ce titre : cf wikipedia.

lundi 21 mars 2011

Compte-rendu le la rencontre du 19 mars 2011

La rencontre a bien eu lieu comme prévu au Débilum le samedi 19 mars. Malgré l'absence de notre leader incontesté (et incontestable) David, nous nous sommes tout de même attelés à reprendre, comme prévu, des musiques de films.

Nous étions une petite dizaine de présents : Cathie, Panita, Seb, Dominique, Julien X2, Vincent, et quelques autres dont j'ai oublié le prénom (qu'ils me pardonnent, ou qu'ils me contactent pour que je mette à jour la liste)

On a commencé par Pretty Woman, mais est-ce à cause du manque de notre bienfaisant dictateur ou des bonnes bières du Débilum, le résultat fut fort mitigé (je suis un roi de l'euphémisme). Pour soulager vos chastes oreilles, nous vous épargnons l'enregistrement.


On s'est ensuite attaqué à Disney, en reprenant Il en faut peu pour être heureux (Le Livre de la jungle), et ça s'est plutôt bien passé.

Puis, on est passé à Misirlou (BO de Pulp Fiction) et là le résultat fut au delà de nos espérances. C'est loin d'être parfait, mais ça commence à ressembler à quelque chose...


On a fini sur I can see clearly now (Rasta Rocket) mais comme la chanson était assez peu connue par les interprètes, le rendu ne fut pas vraiment à la hauteur.

Donc, pour résumer, une rencontre fort intéressante et fort distrayante, même si le résultat final est assez inégal... Mais bon, on s'améliore !

La prochaine réunion du BOUC se tiendra le samedi 30 Avril au Débilum et le thème sera :
Le Western

vendredi 4 mars 2011

Rencontre du 19 mars 2011

Nous nous retrouverons comme d'habitude au Débilum pour arroser le printemps qui arrive et essayer de jouer des morceaux issus de musiques de films. Tous les gens qui veulent découvrir l'instrument sont les bienvenus

Nous mettrons des liens vers les tablatures d'ici là.

Tous les détails sur l'affiche, il suffit de cliquer dessus.



Pour illustrer le propos voici une petite vidéo promotionnelle
avec une version pour ukulélé solo de "Chat Noir Chat Blanc".

Pour accéder à la tablature c'est par ICI




vendredi 18 février 2011

L'accord dim

Aujourd'hui, nous allons nous étudier l'accord dim ou accord diminué (diminished pour nos voisins anglophones).

Cet accord se compose d'un empilement successif de trois tierces mineures. Il comprend donc une fondamentale, une tierce mineure, une quinte bémol, et une septième diminué (ou sixième).

Pour l'accord de Cdim (do diminué), les notes le composant sont : do mib solb la.

Cet accord est très intéressant car il est (on pourrait dire) symétrique. En effet, le la étant dans l'accord de Cdim, l'accord de Adim (la diminué) contient les mêmes notes que l'accord de Cdim !

Et donc cet accord peut aussi s'écrire Ebdim (ou D#dim) et Gbdim (ou F#dim)... Voyez-vous ?

J'avoue que mon explication est loin d'être parfaitement claire, et qu'en tant qu'ukuleliste, vous vous demandez sûrement ce que ça va changer pour vous.

Et bien, tenez-vous bien, pour cet accord (dans n'importe quel note), il n'y a qu'une position à connaître !
Cette position correspond à Cdim (mais aussi à D#dim F#dim et Adim).

Pour jouer un accord diminué d'une note, il suffit d'utiliser cette position en plaçant l'un de ses doigts (peu importe lequel) sur la note désirée et hop, on a un accord diminué.
C'est quand même pratique, non ?

La seule petite exception sur la position apparaît bien sûr pour l'accord de C#dim (ou Edim ou Gdim ou A#dim) où deux cordes sont à vide (mais vous l'auriez trouvé tout seul, non ?).
Cette unique position n'est néanmoins pas des plus simple : elle requiert l'utilisation des quatre doigts de la main gauche qui doivent se monter un peu dessus. Meuh bon, avec un peu de travail on y arrive bien...

Et last but not least, cet accord diminué, peut aussi s'écrire (surtout chez nos camarades jazzeux) avec un °Cdim = C°

À la prochaine pour de nouvelles aventures au royaume de la théorie du ukulélé !

samedi 12 février 2011

Howlin' Hobbit Dot Com

Howlin' Hobbit Dot Com (http://www.howlinhobbit.com/) est l'antre du joueur de ukulélé, multi-instrumentiste, chanteur de rue Howlin' Hobbit.
Son pseudonyme fait bien sûr référence au célèbre bluesman Howlin' Wolf.

Sur ce site, on retrouve évidemment des informations sur notre hobbit ukuléliste (biographie...) mais à part ça, il y d'autres choses intéressantes à signaler.

Il a par exemple écrit un document très pédagogique sur les bases théoriques nécessaires pour jouer du ukulélé (Cheater Theory). Concernant toujours la théorie musicale, un document d'entraînement récapitulant les différentes progressions d'accords habituelles est aussi disponible : c'est un outil qui peut être très pratique pour s'exercer sur des enchaînements d'accords.

Dans un registre moins théorique, il y a aussi un document montrant un enchaînement sympa pour les Intros et Outros des chansons en Sol : voir ici

Howlin' Hobbit fait partie d'un groupe appelé Snake Suspenderz dans lequel il chante et joue du ukulélé. Ce groupe fait majoritairement des reprises jazzy de la première moitié du XXème siècle mais aussi des originaux :

De nombreux titres (de qualité audio plus ou moins bonne), sont disponibles gratuitement dans la partie Music de leur site, une grande partie comportant du ukulélé.


Quant à ses productions solos, il y a le très bon Busker's Bonus EP qui contient des classiques (Sheik Of Araby, Teddy Bear's Picnic) mais aussi des compositions originales (Too Soon Old, Dr. Hokum & Mr. Jive). Cet album est d'ailleurs disponible au téléchargement pour la modique somme de 3$ ! (ou plus)


Les arrangements de certaines de ces compositions originales sont d'ailleurs disponibles sur son blog. Ces chansons sont généralement très intéressantes à jouer : elles ne sont pas trop simplistes et swinguent bien !

Tout ça pour dire que vous avez du boulot si vous voulez tirer la substantifique moelle de ce site. Et si après ça Howlin' Hobbit vous manque, il ne vous reste plus qu'à le suivre sur Twitter : http://twitter.com/howlinhobbit.

Bye bye !

dimanche 6 février 2011

My girl's pussy

My girl's pussy est une chanson composée à l'origine par le clarinettiste Harry Roy, dont voici la version originale :

Néanmoins, chez les ukulelistes, la version la plus connue est celle de Robert Crumb and his Cheap Suit Serenaders.

Malgré tout, c'est la version du Hot Club de Pom Pom Galli qui a déchaîné les foules aux Hui mais aussi à Paris Plage qui a servi de référence :

Comme vous vous en êtes sûrement aperçu par vous même, les paroles de cette chanson sont à double sens. C'est d'ailleurs ce qui en fait son charme !

Voici donc la retranscription en PDF.

Cette version présente quelques subtilités optionnelles auxquelles les plus courageux d'entre vous peuvent s'essayer. Je leur conseille d'ailleurs de regarder comment joue Krouk (le ukuleliste le plus à gauche dans la dernière vidéo), son jeu est très intéressant !

Enfin, pour les plus courageux, il y a aussi une tablature solo proposée par Dav. Celle-ci étant dans la même tonalité que la version en accords, la cohabitation les deux peut donc être intéressante (il est par exemple très chouette de jouer 1 couplet + 1 pont solo à l'intérieur d'une version en accords).

À bientôt !

lundi 31 janvier 2011

Compte-rendu de la rencontre du 22 janvier 2011

De retour au Débilum en ce début d'année pour se faire une session sur le thème Latino, histoire de se réchauffer un peu les doigts.
Cette première rencontre de 2011 annonce l'année sous de très bon auspices. En effet, malgré une température extérieure polaire, nous étions une grosse demi-douzaine de joueurs de ukulélé à se réchauffer autour d'une bière.

Le rythme Latino nous a d'abord envahi grâce au Latino Butterflies tiré de la méthode de Cyril Lefebvre.
Voici d'ailleurs la tablature de Dav, qui est plus complète que la version de la méthode mais qui reprend ce que Cyril joue sur le CD.

Et pour les oreilles courageuses, voici l'enregistrement de notre version : ici

On a encore un peu de boulot pour arriver au niveau de Dav :

Ensuite, est venu le moment de s'échanger et de tester nos instruments. Il y avait en effet de très beaux spécimens présents : Martin Style 1, Kiwaya KTS-5, Rutan, Favilla, Ohana, Pono Tenor, Gibson UB1.
Même si essayer des instruments dans un bar n'est pas l'idéal, c'est toujours très sympa de pratiquer ce genre d'échangisme.



Nous sommes ensuite passer à La Carioca que nous connaissons grâce à la version des Nuls dans La cité de la peur.
Voici un enregistrement de notre prestation (c'est Cathie qui s'est collée à la voix et Julien s'occupe des solos). Le résultat est pas si mal, non ?

On a enfin fini sur Besame Mucho dont nous n'avons hélas pas d'enregistrement.
Néanmoins, les valeureux peuvent s'attaquer à la version solo de Dav (ici) dont voici la vidéo :

Ce compte rendu ne serait pas complet s'il ne mentionnait pas l'arrivée d'un nouveau membre au BOUC : le petit Gaston. Toutes nos félicitations aux heureux parents !

Encore merci à tous les participants pour la bonne ambiance. La prochaine réunion  se déroulera le 19 ou le 26 mars ; le prochain thème étant :
Les musiques de films

mardi 4 janvier 2011

Le terrible accord E

En cette nouvelle année qui commence fraîchement, nous tenons tout d'abord à vous souhaiter une Bonne Année Ukulelestique !

Et comme au BOUC, nous sommes d'intrépides ukulelistes, nous avons décidé de débuter l'année par l'étude, du tant redouté accord E (ou accord de mi majeur).

Cet accord est considéré (à juste titre) comme l'accord (de base) le plus difficile à effectuer sur un ukulele.

C'est effectivement le cas, mais nous allons voir que ce n'est pas une fatalité, des solutions existent !

Ce fichu accord est composé des notes mi sol# si (E G# B). L'ukulele comportant quatre cordes, il va falloir doubler une note.

En première position (2444), c'est la note si (B) qui est doublée à l'unisson. Cet accord n'est pas facile à placer car il faut poser les majeur, annulaire et auriculaire à la queue-leu-leu sur les quatrièmes cases des cordes mi do et sol. C'est là d'où vient tout le problème.

Pour éviter ce problème, on peut utiliser un barré à la quatrième case (7444) et là c'est la fondamental (le mi) qu'on double à l'octave. Cette dernière position passe très bien, il ne faut donc surtout pas hésiter à l'utiliser !

Il existe aussi une position où on laisse la corde de mi vide (2041). Bien que faisable sur le papier, cette position reste assez acrobatique dans les faits.

Enfin, pour les joueurs non satisfaits par ces propositions, il reste la solution du barré en 7ème case (7789) où le mi est doublé à l'unisson.

À bientôt pour de nouvelles aventures au pays des accords (et en espérant que ce coquin de E ne vous fasse plus peur) !